La Tour-sans-Venin
Description
Répertoriée comme l'une des 7 merveilles du Dauphiné, la Tour-sans-Venin domine la ville, au pied du hameau de Pariset.
Quittons Grenoble par Seyssinet-Pariset en direction de Saint-Nizier du Moucherotte : sans prendre garde au détour d’un virage, le panneau indicateur fait tourner à droite vers la Tour Sans Venin. Il faut gravir les derniers mètres à pied en direction de la petite chapelle.
En bas, la ville bruisse avec régularité, petits cubes clairs ordonnés entre les méandres des rues : on reconnaît sans faillir les Trois Tours ouvrant sur la vallée du Grésivaudan. Face à l’infranchissable Belledonne, la vue s’arrête sur ses crêtes enneigées à la découpe délicate.
A droite du panorama, une échappée belle emporte le regard vers le sud et la route Napoléon. A gauche du paysage, la Chartreuse impassible surveille l’agglomération, contraste entre les douces vagues des montagnes, minéralité quasi aquatique et l’hyper technologie du Synchrotron lové à leurs pieds.
Au-delà, le sommet du Mont Blanc apparaît timidement. Le promeneur s’interroge, on le voit vraiment d’ici ? En silence, la table d’orientation sur le promontoire lui confirmera sa surprise.
Mais la Tour sans Venin, c’est surtout cette légende inachevée d’une des Sept Merveilles du Dauphiné. Le pan de mur du XIIIe siècle et son antique pierre creusée par les ans se dresse, imperturbable aux élucubrations des visiteurs qui cherchent à élucider le mystère de son histoire. C’est dans le chuchotement des herbes frottant au vent qu’on redescendra en silence, longeant le mur du petit cimetière afin de ne pas troubler le repos ambiant.
Tarif
Accès libre.